• Transmis par l'Union Locale des Hautes Alpes

     

    6eme jour d'occupation de la ferme de vie du Bersac
    (05)

    Aujourd’hui l’ADSEA a lancé une procédure d’expulsion par référé d’heure
    en heure, c'est-à-dire une procédure qui
    stipule qu’il y a urgence à expulser les occupant-e-s des lieux.

    Notre procès aura donc lieu demain, mercredi 4 août à 14h au tribunal de
    grande instance de Gap, avec pour chef d’inculpation « occupation illégale
    de locaux et dégradation de biens d’autrui » et « obstruction au lieu
    de travail ». Les soutiens ne faiblissent pas et nous restons mobilisé-e-s
    en nombre pour rappeler haut et fort les raisons qui nous ont amené-e-s à
    occuper la ferme. Nous invitons toutes
    les personnes prêtes à se mobiliser, à
    nous rejoindre au procès.

    Nous projetons quoi qu’il en soit d’entretenir la mobilisation au-delà
    d’une éventuelle expulsion. Et notamment nous programmons d’ores et déjà des
    projections,
    des conférences, des lectures sur le thème de l’antipsychiatrie, ainsi que
    des
    concerts.






    Il est possible de soutenir les habitants de la ferme de vie du Bersac
    en nous rejoignant, en signant la pétition disponible sur
    http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com/ext/
    et en envoyant des fax, des lettres ou des mails, au Conseil général des
    Hautes
    Alpes, à la Préfecture,
    et à l'ADSEA.





    Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »

  • Transmis par l'Union Locale des Hautes Alpes

     

    4eme jour d'occupation de la ferme de vie du Bersac (05)


    Aujourd'hui, dans la matinée et comme lors des jours précédents, des équipes se sont déplacées pour diffuser
    de l'information dans les villes voisines.
    Notre lutte se fait connaître chaque jour d'avantage et le soutien s'amplifie.
    De nouveaux visiteurs sont passés à la ferme et ont partagé un moment convivial avec nous.
    Une vraie vie collective s'est organisée de manière spontanée et autogestionnaire, autour des repas, du
    ménage, des courses mais aussi de ce qui nous regroupe tous, le soutien aux habitants de la ferme de vie.
    Nous restons déterminés et la solidarité nous encourage.
    Il est possible de soutenir cette action en nous rejoignant, en signant la pétition disponible sur
    http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com/ext/ et en envoyant des fax, des lettres ou des mails, au
    Conseil général des Hautes Alpes, à la Préfecture, et à l'ADSEA, pour dénoncer la maltraitance faite aux
    résidents de la ferme de vie.
    Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du
    Bersac »


  • Transmis par l'Union Locale des Hautes Alpes

     

    3eme jour d'occupation de la ferme de vie du Bersac (05)


    Au 3eme jour d'occupation, l'ADSEA 05, le Conseil Général et la préfecture n'ont pas donné de réponse à
    notre revendication qui est toujours d'avoir l'assurance que toutes les personnes actrices du lieu, habitant-e-s
    et professionnel-le-s, aient la possibilité de continuer dans ce projet commun de micro-structure de vie
    collective et rurale.


    Notre avocate n'ayant pas eu accès au contenu de la plainte de l'ADSEA, nous sommes devant une menace
    permanente d'expulsion et ne souhaitons donc pas divulguer d'informations représentant des risques.
    Nous sommes de plus en plus nombreux-ses à occuper les lieux jours et nuits et à se mobiliser de diverses
    manières, y compris par un soutien actif en cas d'expulsion.


    Aujourd'hui, à nouveau, des équipes sont parties à la rencontre des habitants du Bersac, d'autres se sont
    rendues dans les villages alentour et sur les marchés pour alerter au sujet de la fermeture de la ferme de vie,
    informer sur les dernières nouvelles et inviter toute personne motivée à soutenir le mouvement.
    Pendant ce temps là, à la ferme, le directeur général de l'ADSEA 05, Mr Boutin, est passé en personne, sur sa
    moto, cheveux au vent, constater les prétendues dégradations.


    Un rendez-vous convivial était proposé à 16h à la ferme, auquel se sont joint notamment, certains membres
    des familles et du voisinage.

    En solidarité avec l'occupation, de la nourriture a été offerte au collectif, ainsi qu'un soutien logistique.
    Nous avons visité la maison, avec les invités. Ils ont pu constater que, malgré les dires de l'ADSEA, les
    locaux sont loin d'être vétustes.


    Vers 18h30, après le départ d'une grande partie des invités, nous étions encore assis sous le chêne quand les
    gendarmes nous ont rendu visite, comme chaque jour. Après avoir échangé quelques mots, ils sont repartis.
    Nous sommes contents de constater que l'histoire des habitants de la ferme de vie du Bersac touche
    largement.


    Nous restons déterminés et la solidarité nous encourage.


    Il est possible de soutenir cette action en nous rejoignant, en signant la pétition disponible sur
    http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com/ext/ et en envoyant des fax, des lettres ou des mails, au
    Conseil général des Hautes Alpes, à la Préfecture, et à l'ADSEA, pour dénoncer la maltraitance faite aux
    résidents de la ferme de vie.
    Erratum: nous pensions avoir eu affaire à Mr Boutin le jeudi soir, alors que c'était un autre membre de la
    direction de l'ADSEA.


                                                                                              Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »

     

     

    Conseil général des Hautes Alpes                                                           Préfecture Hautes-Alpes
    Tel: 04 92 40 38 00                                                                                        Tel: 04 92 40 48 00
    Fax: 04 92 40 38 01                                                                                        Fax: 04 92 53 79 49
    www.cg05.fr                                                                                                 courrier@hautes-alpes.pref.gouv.fr

     

    ADSEA 05
    Tel: 04 92 53 39 60
    Fax: 04 92 53 38 74


  • Transmis par l'Union Locale des Hautes Alpes

     

    2eme jour d'occupation de la ferme de vie du Bersac (05)

     

     

    Comme promis dans le communiqué de presse du 29 juillet, voici le communiqué du jour à propos de la lutte pour le maintien d'un lieu de vie adapté au Bersac, près de Serres.

     

    Ce jeudi, après plusieurs mois de lutte infructueuse, le collectif de soutien « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac » a investi les locaux de la ferme dans le but de maintenir l'existence de cette structure et de son projet. Nous sommes entré-e-s sans effraction et en l'absence des résidents et du personnel, dans un souci de ne pas provoquer d'altercation inutile. Notre objectif étant de nous faire entendre, notre première action a été de rendre publique cette occupation. Nous passons notamment en direct sur Radio Zinzine chaque soir aux infos de 19 heures (retransmission à minuit et à 7h le lendemain). Nous utilisons, entre autres, cette radio locale et indépendante pour faire savoir notre détermination et aussi inviter toute personne se sentant concernée à nous rejoindre et à soutenir le collectif. Dès hier, nous avons rencontré des personnes du village et autres voisins qui soutiennent notre action.

     

    Au delà de ces soutiens, nous avons reçu la visite de Mr Boutin, directeur de l'ADSEA, accompagné de trois gendarmes. Il est resté hermétique à toute négociation. Aujourd'hui en début d'après midi, une huissière de justice est venue constater l'occupation et nous apprendre qu'une procédure est lancée à notre encontre. L'ADSEA se positionne encore une fois en entreprise qui défend sa propriété et non en association soucieuse des intérêts humains mis en avant dans cette occupation. Cependant ce n'est pas la seule procédure en cours. Une famille d'une résidente a signalé la maltraitance subie auprès d' ALMAlpes, une association qui s'occupe de dénoncer ce genre de situations.

     

    Malgré la procédure pénale à notre encontre (procédure qui permet une expulsion immédiate pour flagrant délit), nous continuons à occuper le lieu et rappelons que nous ne le quitterons pas avant d'avoir eu l'assurance que toutes les personnes actrices du lieu, habitant-e-s et éducateur-ices, aient la possibilité de continuer dans ce projet commun de micro structure de vie collective et rurale.

     

    Il est possible de soutenir cette action en signant la pétition disponible sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com/ext/ et en envoyant des fax au Conseil général des Hautes Alpes au 04 92 40 38 01,à la préfecture au 04 92 53 79 49, et à l'ADSEA au 04 92 65 22 47, pour dénoncer la maltraitance faite aux résidents de la ferme de vie.

     

     

    Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »


  • Transmis par l'Union Locale des Hautes Alpes

     

    Non à la fermeture de la ferme Les Vignes du Bersac !
    Non à l'implantation d'une cuisine centrale !


    Depuis 1986, la ferme de vie du Bersac accueille un petit groupe de personnes atteintes d'un handicap mental. Dans une logique de restructuration de l'ensemble de ses activités, l'ADSEA sacrifie un projet thérapeutique unique sur le département des Hautes-Alpes. Et pourquoi? Pour centraliser ses activités de restauration, au détriment des structures déjà existantes et au nom d'une recherche effrénée de rentabilité.

    La spécificité de la ferme de vie « Les Vignes »
    Ce type de structure d'accueil, unique dans le département et l'une des dernières en France, permet d'amener les personnes handicapées vers une autonomie plus importante et un mieux-être évident grâce à son environnement privilégié : animaux, potager, verger, terrasse et jardin, activités extérieures et de village.
    Le fonctionnement de la ferme repose sur la participation des résidents au travail de la terre, aux soins des animaux (poules) et plus largement aux tâches quotidiennes. Ils sont en effet partie prenante dans le choix des repas, les courses et préparation, le ménage, leur linge...
    Cela permet leur implication et leur responsabilisation dans les choix d'organisation de tous les jours.

    Le projet de cuisine centrale
    Au printemps 2010, l'ADSEA, association gestionnaire de cette ferme de vie, annonce aux professionnels de la structure la très imminente reconversion de ce lieu d'accueil. Il est question de construire une cuisine centrale sur une partie du terrain, ce qui entraînerait, à court terme, un changement radical dans le quotidien des résidents de la ferme. L'opacité des informations laissent les professionnels et les résidents dans l'ignorance et dans l'incertitude face à leur devenir.

    Pourquoi s'opposer à ce projet ?
    Outre la non-transparence de la réorganisation du lieu, tout se fait dans la précipitation et sans consultation des intéressés: résidents, professionnels, familles, malgré les lois 2002-2 et 2005-102, qui imposent la prise en compte totale de l'avis des personnes handicapées pour des questions qui les concernent.
    « Nous sommes une entreprise », déclare P. Beyssen, président de l'ADSEA 05 (Dauphiné Libéré, 20/04/2010). Pour cette entreprise les individus ne sont plus que des variables marchandes. C'est ainsi que le projet ne tient compte, à aucun moment, des désirs des habitants de la ferme, sommés de quitter les lieux. Pourquoi faire le choix de créer une cuisine centrale aux détriments de structures existantes et plus proches de leurs usagers? Et surtout pourquoi le faire au détriment d'un projet thérapeutique et d'un lieu de vie qui fonctionnent depuis 25 ans?
    Constatant le manque de volonté des différents décideurs à écouter les inquiétudes exprimées par l'ensemble des acteurs, habitants, éducateurs, familles, le collectif de soutien a décidé d'occuper la ferme « les Vignes » du Bersac. Le collectif souhaite donner la possibilité aux habitant(e)s qui le souhaitent de récupérer leur lieu de vie après leurs vacances.
    Nous voulons d'une part la pérennité des micro-structures actuelles, et leur développement. Nous souhaitons d'autre part que toute personne puissent choisir son mode et lieu de vie y compris en habitat collectif, les personnes atteintes d'un handicap mental comme les autres . Nous ne quitterons pas le lieu avant d'avoir eu l'assurance que toutes les personnes actrices du lieu, habitants et éducateurs, aient la possibilité de continuité dans ce projet commun. Nous voulons être sûr que ce type de projet soit préservé. Nous occuperons la ferme de manière collective et y créerons un espace de réflexions et d'échanges sur les questions d'autonomie et de « handicap ». Nous appelons toutes les personnes à manifester leur soutien à cette occupation, sous toutes les formes possibles et imaginables. Venez nombreu(ses) nous voir pour discuter et partager ! Nous diffuserons des communiqués de presses quotidiennement.

    nonalafermeturedubersac@hotmail.fr

    Collectif de Soutien « Non à la fermeture du Bersac !»
    nonalafermeturedubersac@hotmail.fr