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    Le tract du rassemblement est visible et téléchargeable en cliquant >>ici<<


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    L'Union Locale 05 de la CNT-AIT et le Collectif CALUCHA ont appelés à un rassemblement devant la préfecture, en solidarité avec les trois compagnons arrêtés lors du Contre-Sommet du G20. Accusés injustement de porter des armes, ces trois personnes, dont deux sont militants de la section espagnole de l'AIT, ont été jugées en comparution immédiate et incarcérés pour quatre mois dont trois avec sursis, le 4 Novembre 2011.
    Le rassemblement organisé la veille, a débuté à 14h par une mobilisation devant la Préfecture et le dépôt d'une lettre formelle à l'attention de la Préfète et demandant la libération des compagnons. Une banderole et des tracts rendaient la mobilisation et son but plus visibles.
    Le petit groupe s'est ensuite déplacé dans les rues de Gap pour poursuivre la diffusion auprès des passants et a aboutie sa marche devant les portes du journal régional pour demander qu'un article paraisse sur la question, ce qui a été fait dès le lendemain.

    La defense légale des compagnons est entrain d'être gérée par les associations humanitaires de Nice. Quelqu'un leur a rendu visite à la Maison Carcérale. Ils sont en bonne santé et ont besoin de soutien. Notre Union Locale, par sa proximité, est en lien direct avec la plus impliquée de ces associations et peut-être contactée pour plus d'informations.
    Dans les Hautes-Alpes, la suite de la mobilisation est entrain de s'organiser.

    LIBERATION IMMEDIATE DES 3 DE NICE.

    FACE AUX ABUS DU CAPITAL:
    SOLIDARITE INTERNATIONALE!

                                                                                                                                 

      Union Locale 05 CNT-AIT

     

  • Le collectif CALUCHA et L'Union locale 05 CNT-AIT apellent à un nouveau rassemblement ANTI-NUCLEAIRE  Merecredi 26 octobre Place Alsace -Lorraine .


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    Tract des compagnons de la CNT-AIT de Pau, Transmis par le Syndicat Interco de l’Isère


    Projet ELFE : appel à la vigilance

     

    Dans le cadre d’un programme de recherche en matière de santé publique appelé ELFE (Étude Longitudinale Française depuis l’Enfance) financé par les Ministères de l’Écologie, de la Recherche, du Travail et de la Santé, une foule de chercheurs, médecins, scientifiques et spécialistes de tout poil ont lancé une campagne de recrutement de 20.000 bébés dès la maternité (2 ont déjà eu lieu ce printemps et 2 autres vont avoir lieu du 27 septembre au 4 octobre et du 28 novembre au 5 décembre) afin d’observer, de leur naissance à leur vingtième année, les incidences de l’environnement sur leur développement, leur santé ou leur parcours scolaire. Cette étude aura pour but d’influer sur les politiques publiques.

    Quand la sage-femme vient nous présenter le projet à la maternité, le discours est celui d’une proposition de participation à la recherche scientifique en matière de santé générale (incidences des polluants sur la santé des enfants, maladies orphelines…). Pas de quoi se poser de questions à priori… Sauf qu’en allant voir sur le site consacré à Elfe, on trouve en guise de projet officiel un texte comprenant des phrases concernant l’aspect purement social de la vie de l’enfant ainsi que des termes non définis (tels qu’ « environnement », qui peut s’entendre comme milieu naturel et ambiant, mais également comme cadre, contexte, entendu comme purement social …).

    Ainsi, voici quelques phrases qui ont fait vite réagir certain(e)s d’entre nous et leur ont donné envie de vous appeler à la prudence, à la méfiance, vu la tendance actuelle des politiques à restreindre nos libertés et à contrôler nos existences (fichier Base-élèves dans les écoles, fichier Edvige, surveillance accrue des chômeurs, etc.).

    Au-delà du fait que cette étude constitue une intrusion inquiétante dans notre intimité familiale et privée, il est à craindre que le croisement de ces multiples infos serve de support à la classe politique pour légitimer la mise en place de lois sociales de surveillance et de répression.

     

    • « Environnement familial, économique, social et culturel : tous les aspects de la vie de l’enfant seront explorés afin d’évaluer leur influence sur son développement physique et psychologique, sa santé et sa socialisation. »

    • « [L’étude] permettra d’analyser de quelle façon ils trouvent leur place dans la société. Leur santé, leur scolarité, leur alimentation, leur lieu d’habitation, mais aussi leur vie familiale et sociale ainsi que leur lieu d’habitation seront analysés (…) »

    • « Dans certaines maternités, et si les familles l’acceptent, les chercheurs procèdent également à quelques prélèvements biologiques sans conséquence : un peu de sang veineux, une goutte de sang du cordon ombilical, une portion des premières selles du bébé… Ces échantillons – anonymes comme toutes les informations récoltées dans le cadre de l’étude – permettront de repérer la présence d’éventuels agents infectieux ou de polluants. Destinés à la recherche, ils aideront les scientifiques à mieux comprendre les interactions entre environnement et patrimoine génétique. »

    • « (…) à mesure que les enfants grandiront, ils seront invités à répondre à certains questionnaires, l’objectif étant de comprendre le regard que porte l’enfant sur le monde dans lequel il vit. Le médecin ou l’enseignant pourront également être interrogés (…) »

    • « [les enfants] seront interrogés sur leurs relations familiales, leurs jeux et apprentissages, leurs préférences alimentaires mais aussi sur ce qu’ils pensent de l’école, et sur leur perception de ce qui est juste ou injuste. De simples prélèvements biologiques, comme le recueil des urines, complèteront éventuellement l’enquête. Enfin, les membres de l’équipe Elfe proposeront la mise en place de mesures environnementales au domicile de l’enfant, ou encore l’utilisation de capteurs de mouvement destinés à mesurer son activité quotidienne. »

     

    Bien entendu, la participation à cette étude n’est pas imposée. Mais il est évident qu’il n’est pas de pouvoir plus pernicieux que celui s’appuyant sur notre consentement individuel fondé sur des infos incomplètes et partiales, sous couvert d’une prétendue liberté de choix.

     

    Maintenant, à vous de juger en toute conscience.

     

    CNT-AIT -18, rue JB Carreau - 64000 Pau

     


     

    Liste des cliniques et centres hospitaliers participant à la troisième phase de l'étude Elfe

    (du 27 septembre au 4 octobre)

     

    Provence-Alpes-Côte d'Azur

     

    CH du Pays d'Aix - Aix-en-Provence
    Maternité catholique Provence l'étoile* - Puyricard
    CH Joseph Imbert* - Arles
    CH Henri Duffaut* - Avignon
    Polyclinique Urbain V* - Avignon
    Polyclinique Saint Jean – Cagnes-sur-Mer
    CH Pierre Nouveau - Cannes
    CH de Carpentras - Carpentras
    CHI de Cavaillon Lauris* - Cavaillon
    CH de la Dracénie - Draguignan
    CHI de Fréjus Saint-Raphaël - Fréjus
    CHAS-Site de Gap - Gap
    CHI Toulon-La-Seyne-sur-mer - Hôpital Georges Sand - La Seyne sur mer
    CH de Pertuis* - Le Pertuis
    CH de Manosque* - Manosque
    Clinique Bouchard - Marseille
    Hôpital privé Beauregard - Marseille
    Hôpital de la conception - Marseille
    Hôpital Nord - Marseille
    Hôpital St Joseph - Marseille
    CH de Martigues - Martigues
    Hôpital de l'archet-CHU de Nice - Nice
    Polyclinique Santa Maria - Nice
    Clinique Saint George - Nice
    CH de Salon de Provence - Salon de Provence
    Hôpital Font-Pré - Toulon
    Clinique de Vitrolles* - Vitrolles



    Rhône-Alpes

     

    CH d'Albertville* - Albertville
    Polyclinique de Savoie - Annemasse
    Polyclinique du Beaujolais - ArnasCH Pierre Oudot* - Bourgoin-Jallieu
    Clinique Saint-Vincent-de-Paul* - Bourgoin-Jallieu
    Hôpital femme mère enfant - Bron
    CH de Chambéry - Chambéry
    Clinique des cèdres* - Echirolles
    CH de Firminy* - Firminy
    Clinique mutualiste des eaux claires* - Grenoble
    Hôpital Michallon - La Tronche
    Clinique Pasteur – Guilherand-Granges
    CH Saint Joseph Saint Luc - Lyon
    Hôpital de la Croix-Rousse - Lyon
    Hôpital privé Natecia - Lyon
    CH de Montélimar - Montélimar
    CH de la région d'Annecy - Pringy
    CH de Roanne – Roanne
    Hôpitaux Drôme Nord Romans* - Romans-sur-Isère
    CH de Sallanches* - Sallanches
    CH de St-Jean-de-Maurienne – Saint-Jean-de-Maurienne
    Clinique Belledonne – Saint-Martin-D'hères
    Hôpital Nord-CHU de St-Étienne – Saint-Priest-en-Jarez
    Hôpitaux du Léman Thonon - Thonon les bains
    CH de Valence - Valence
    CH de Villefranche-sur-Saône - Villefranche-sur-Saône
    CH de Voiron* - Voiron

     

    *maternité où le recueil d'échantillons biologiques sera proposé aux familles

     


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    Transmis par la section CNT-AIT de Valence

     

    A mort, les gestionnaires!!!

    Alors que l'état relance le programme nucléaire, avec l'annonce de la construction d'un nouveau réacteur EPR (au Tricastin peut-être, le site est candidat), quatre incidents ont eu lieu dans le même secteur en l'espace de 3 semaines.

     

    Au Tricastin, c'est une cuve qui a débordé sur un site AREVA, déversant dans le sol et les cours d'eau environnants plusieurs dizaines de kg d'uranium...
    Non loin de là, un tumulus qui cachait une décharge radioactive est '' retrouvé '', un rapport avouant que dés 1977 « 900kg environ d'uranium auraient quitté la butte via les eaux souterraines »et qu'il reste encore 770 tonnes de déchets radioactifs.
    A Romans sur Isère, une canalisation rompue depuis plusieurs années a été découverte dans une usine elle aussi gérée par AREVA. En plus de son égout fuyard, qui permet de rejeter directement dans l'Isère à peu près n'importe quoi sans aucun contrôle, l'usine rejette légalement dans la station d'épuration de la ville de Romans une activité alpha (la plus dangereuse une fois dans l'organisme) de plusieurs millions de Becquerel par an, due à des transuraniens -qui sont aussi très toxiques sur le plan chimique- et qui se retrouvent donc dans l'eau et la nourriture. Cela fait déjà trois mois qu'une fuite de déchets radioactifs à eu lieu dans l'usine FBFC-CERCA, et les nucléocrates du groupe Areva (à qui appartient l'usine) continuent à faire comme si de rien n'était. (Rappelons à titre de comparaison que les centrales nucléaires n'ont pas le droit de rejeter des émetteurs alpha ...)

     

    Les décideurs « jouent » avec la vie des gens, qu'ils considèrent juste bons à travailler sans relâche jusqu'à la retraite pour les chanceux, et le cancer pour les autres.

     

    Ces récents ''incidents'' mettent à nouveau en lumière la question du risque nucléaire. On voit ressortir le cortège d'experts habituels, indépendants ou non ; ces pseudo conférences pour, soit minimiser l'incident, soit pointer du doigt des anomalies de fonctionnement en faisant semblant de croire que le nucléaire peut être sûr s'il est bien géré.

     

    Les leucémiques rient jaunes.

     

    Nous ne nous contenterons pas de réclamer plus de contrôle et plus de transparence en matière de nucléaire ni même de lutter pour l'environnement en changeant nos ampoules. Que dire enfin de ceux qui s’érigent en lobby antinucléaire pour faire pression sur les élus (qui profitent du nucléaire), ou sur l’Etat, et renforcent ainsi son rôle de gestionnaire pseudo-bienveillant ... Sans parler de ceux qui veulent un nucléaire « 100% public, donc moins radioactif ! »…

    En Biélorussie le programme européen Ethos apprend aux gens à vivre avec la radioactivité après un accident (ici Tchernobyl), pour promouvoir « un développement durable sous contrainte radiologique ». En clair, les populations participent « démocratiquement » à la gestion de leur lente (ou rapide) agonie en territoire contaminé !

    Et ici, que penser des sempiternelles manifs citoyennes qui accompagnent chaque incident jugé un peu trop préoccupant ? Ne servent-elles pas, elles aussi, à une forme de gestion participative, en canalisant la révolte ? Ces manifestations sont l'occasion de focaliser des critiques , qui pourraient être plus radicales apparaissant ici ou là. La fausse conscience se met en marche, mais pour quoi faire, pour aller où ? Grâce à cette forme de critique, le pouvoir peut mesurer le niveau d'acceptation des citoyens cobayes vis à vis des conditions de leur exploitation...

    Depuis toujours les « forces de l'ordre », les magistrats, les gouvernants et l'Etat en général méprisent, humilient, violentent et parfois tuent les habitants des quartiers populaires, les pauvres d'ici et d'ailleurs. A Romans, les habitants de la Monnaie ont su clarifier en acte des problèmes existants (société nucléaire = société policière) à 600 mètres de l'usine nucléaire.

    Nous ne réclamons pas un débat démocratique. La seule démocratie valable pour nous,c'est la démocratie directe.

    L'heure est à la lutte, certains ont commencé:

    Des blocages de train de déchets et des occupations de pylônes ont eu lieu en Normandie, des sabotages moins médiatiques ont régulièrement lieu un peu partout. Arrêtons de pleurnicher en comptant les becquerels et les kilos d'uranium rejetés, on ne peut prier pour être débarrassé de maux dont on persiste à vouloir les causes. La seule position conséquente est la sortie immédiate du nucléaire et la destruction de cette société spétaculaire marchande, seule solution pour stopper la boulimie énergétique. 

     

    ATTAQUONS LE NUCLEAIRE ET SON MONDE
    PARTOUT OU C'EST POSSIBLE.

     

    ARRETONS DE GERER LES NUISANCES

     

    DETRUISONS LES

     

     

    CNT-AIT – Valence et F.D.H.F.            http://lelaboratoire.over-blog.com.